En réaction au verdict prononcé à l’égard de sa compagnie, Maison Jacynthe, l'actrice et entrepreneure Jacynthe René était de passage, dimanche, sur le plateau de Tout le monde en parle à Ici Radio-Canada. L'entreprise, spécialisée dans le bien-être au naturel et les cosmétiques, a été reconnue coupable d’exercice illégal de la médecine en raison de la diffusion de deux vidéos litigieuses au sujet de l’irrigation du côlon.
Lors de l'entretien avec Guy A. Lepage, madame René a clamé sa bonne foi. Elle et son entreprise seraient victimes d’acharnement médiatique, selon ses dires. « Je suis tannée de ça. Je suis le porte-étendard de quelque chose à détruire. »
La FPJQ a réagi sur ses propos envers les médias par l'entremise de sa vice-présidente Marie-Ève Martel. « L’exercice illégal de la médecine est une accusation lourde de sens et il est d’intérêt public d’informer la population sur les tenants et aboutissants d’une telle cause. Les insinuations formulées par Jacynthe René à l’endroit de certains médias et de certains journalistes sont aussi très graves. Mme René remet en cause la neutralité et la rigueur journalistique en laissant entendre que des journalistes auraient usé de « manigances et de montages vicieux » ou se seraient volontairement acharnés sur elle, et ce, sans aucune preuve pour appuyer son propos. »
Les images prises par les médias à l’extérieur d’une succursale de Maison Jacynthe étaient légitimes, selon la Fédération. « Le Code d’éthique et de déontologie auquel souscrivent les journalistes membres de la FPJQ oblige un devoir de suivi, c’est-à-dire qu’ils doivent couvrir la cause du début jusqu’à la toute fin pour garantir le droit du public à l’information » a expliqué la vice-présidente.
« Jacynthe René peut exprimer son mécontentement sur le traitement de la presse à son égard, mais elle n'a pas à tomber dans les attaques, » conclut Marie-Ève Martel. « Ce n’est pas parce que la couverture journalistique d’un enjeu nous déplaît qu’elle est forcément mauvaise ou qu’elle manque de rigueur. »