Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Commission Chamberland: La FPJQ se réjouit des promesses faites par le gouvernement Couillard

La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, et le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, affirmaient, le 14 décembre, qu’ils entendaient donner suite aux recommandations de la commission Chamberland.

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec estime que la Commission d’enquête sur la protection de la confidentialité des sources journalistiques, présidée par le juge Jacques Chamberland, a rendu aujourd’hui un rapport soucieux de la protection des sources journalistiques.

«Nous considérons que le juge Chamberland et les deux commissaires ont parfaitement compris les enjeux qui touchaient les menaces à la liberté de presse», a indiqué Stéphane Giroux, président de la FPJQ.

La Fédération applaudit également la déclaration de la commission Chamberland affirmant le droit au silence des journalistes dans le cadre d’une enquête criminelle et souligne que la commission fait deux importantes recommandations :

– la mise en place d’une loi-parapluie pour protéger non seulement les sources des journalistes, mais également leur matériel, c’est-à-dire les documents et les renseignements recueillis dans le cadre d’une enquête journalistique ;

– l’adoption de diverses mesures pour encadrer les rapports entre les élus et les corps policiers, afin de permettre notamment l’indépendance de la police par rapport aux élus.

La FPJQ se réjouit également de plusieurs suggestions du rapport, notamment qu’il y ait :

– plus de transparence de la part de tous les corps policiers dans l’obtention du matériel journalistique, notamment les données cellulaires ;

– des séances de formations pour les policiers sur la notion de vie privée ;

– des rencontres supervisées entre médias et policiers sur les enjeux qui pourraient les opposer.

La Fédération estime qu’une loi telle que recommandée par la Commission ferait écho, en matière civile et pénale, à la Loi sur la protection des sources journalistiques adoptée cet automne par le gouvernement fédéral, en allant même plus loin.

La FPJQ avait déposé à l’automne son mémoire Espionner, c’est brimer la démocratie devant la Commission.

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