Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec est déçue de la décision de la Cour suprême

La Cour suprême du Canada a statué ce matin que Ben Makuch, journaliste chez Vice, devait bel et bien remettre son matériel journalistique à la GRC, confirmant ainsi les décisions de deux cours inférieures.

En point de presse à Montréal, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec a expliqué qu’elle s’inquiétait de cette décision, qui pourrait porter atteinte à la liberté de presse.

« Nous croyons que ce jugement va affaiblir la liberté de presse au pays, puisqu’il donne le droit à des corps de police de fouiller, sous certaines conditions, dans les notes de journalistes pour arriver à leurs fins.  Les journalistes ne sont pas au service de l’État ou de la police», a expliqué le président de la FPJQ, Stéphane Giroux.

La Fédération rappelle que,  comme indiqué dans son Guide de déontologie, le matériel journalistique, publié ou non (notes, photos, bandes vidéo, etc.) n’est destiné qu’à l’information du public. Il ne saurait être transmis par les journalistes aux instances qui veulent l’utiliser à d’autres fins et que les journalistes ne sont pas des informateurs de la police, qu’ils ne dévoilent en cour que les informations qu’ils ont déjà rendues publiques dans leur média et que les obliger à dévoiler (dans ce cas-ci à la GRC) leur matériel journalistique met en danger la relation de confiance des journalistes avec leurs sources.

 

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