Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

Situation à la Ville d'Ottawa : la FPJQ dénonce les propos d'un conseiller municipal

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec en Outaouais (FPJQ-Outaouais) dénonce les propos d’un conseiller municipal qui s’en est pris publiquement à une journaliste de CBC, à Ottawa.

Durant une rencontre du Comité des finances et du développement économique de la Ville d’Ottawa, le conseiller de Kanata-Sud, Allan Hubley, a demandé au directeur général d’OC Transpo de rassurer le public quant à la capacité du futur train léger d’Ottawa à circuler dans des conditions hivernales.

 

Ce faisant, M. Hubley a lancé que des «fake news» ont été diffusées à ce sujet et a ciblé la journaliste Joanne Chianello de CBC comme étant à l’origine de ces «rumeurs».

 

Or, dans son reportage diffusé en mars dernier, la reporter citait un rapport interne de la Ville d’Ottawa pour dévoiler que des essais en période hivernale du train léger ont connu des difficultés en raison d’accumulations de neige.

 

Pour la FPJQ-Outaouais, il s’agit d’une grave affirmation visant à miner la crédibilité d’une journaliste. Le terme «fake news» est balancé à profusion par plusieurs élus depuis quelques années afin d’éviter de répondre à des questions difficiles et de camoufler des faits embarrassants.

 

Plutôt qu’attaquer une journaliste, le conseiller Hubley devrait se préoccuper du bon fonctionnement du train léger d’Ottawa et de la sécurité de ses futurs usagers.

 

Les journalistes posent des questions et rapportent des faits dans l’intérêt du public et que s’attaquer à eux, c’est s’attaquer au droit du public à l’information.

 

Source: Julien Paquette, président de la FPJQ-Outaouais
jpaquette@ledroit.com / 819-360-5205

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