Du 20 au 21 nov. 2021
Le congrès 2021 de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec se tiendra les samedi 20 et dimanche 21 novembre, sous le thème : Journalisme, contre virus et marées.
Réunissant annuellement 600 professionnels de l'information, des étudiants et des professeurs en journalisme, des retraités de la profession ainsi que des membres du public, le congrès annuel est l'occasion de se pencher sur les enjeux qui touchent de près une profession en pleine mutation.
Tous les panels seront diffusés sur Zoom et enregistrés. Les liens Zoom pour assister aux différents panels seront envoyés la veille du congrès. Les personnes inscrites auront aussi accès aux liens des rediffusions dans les jours qui suivront la fin du congrès.
Une assemblée générale spéciale et l'assemblée générale annuelle des membres se dérouleront le dimanche matin à partir de 9 h 30. Il n'est pas obligatoire d'être inscrit au congrès pour y participer. Un lien Zoom sera envoyé à tous les membres quelques jours avant la tenue des assemblées.
L'inscription pour les membres professionnelles et associées est de 50 $. Le tarif pour les membres étudiants et les membres étudiants finissants est de 25 $. Il est également possible de s'inscrire aux différentes activités du congrès pour les personnes non membres pour un montant de 75 $. Dans tous les cas, les taxes applicables s'ajoutent au frais de l'inscription.
La période d'inscription se termine le vendredi 19 novembre à midi.
En collaboration avec La Personnelle, l’assureur de groupe auto et habitation, une carte-cadeau Sports Experts / Atmosphère d'une valeur de 150$ sera tiré parmi les personnes inscrites au congrès et au concours. Pour plus d'informations et vous inscrire au tirage, visitez le fpjq.tirageeclair.ca.
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Descriptif des différents panels présentés
Devenir son propre patron de presse
De plus en plus de journalistes aspirent à devenir son propre patron de presse. Mais quels sont les modèles d’affaires lorsqu’on souhaite lancer son propre journal ou magazine, et quels sont les défis auxquels on fait face ? Voilà le type de questions que répondront Gabrielle Brassard-Lecours, Nicolas Langelier, Simon Van Vliet et Valérie Gaudreau.
Le harcèlement envers les professionnels de l'information
Depuis quelques années et particulièrement durant la pandémie, les professionnels des médias ont été la cible d’attaques virulentes sur le Web. Un tout premier sondage canadien sur le harcèlement en ligne envers les professionnels des médias vient de révéler qu’en plus d’être largement répandu, le harcèlement est plus fréquent et plus violent. Regroupant différents professionnels de l’information, ce panel met en lumière cette réalité inquiétante et propose des initiatives pour affronter le problème et ainsi protéger la santé mentale et physique des journalistes.
Les 40 ans de la Loi sur l’accès à l’information
En 2022, les 40 ans de la Loi sur l'accès à l'information seront soulignés. Cette loi qui répond à un droit fondamental en démocratie a cependant besoin d’une réforme. Les journalistes font face à plusieurs embûches pour accéder à l’information et ce panel tentera de mettre à jour les principaux problèmes de la loi actuelle et les changements nécessaires pour assurer un accès rapide et optimal à l’information.
Est-ce que les écoles en journalisme préparent bien leurs étudiants pour le travail sur le terrain ?
Pour répondre à cette fameuse question, Blaise Gagnon et Patrick White, professeurs en journalisme, viennent échanger avec Anne-Marie Provost et Stéphanie Dupuis, deux jeunes journalistes, qui ont quitté les bancs d’école depuis peu. Un panel fort enrichissant pour connaître les défis futurs de la relève journalistique.
Violences conjugales et féminicides : comment aborder les victimes ?
On ne pouvait passer sous silence les 16 féminicides qui ont eu lieu dans la dernière année. Cette situation alarmante amène les journalistes à devoir traiter davantage de violence conjugale dans les médias. La création d’un tribunal spécialisé en violences sexuelles démontre la ténacité des préjugés à l’égard de la violence conjugale et des violences sexuelles. Afin de bien accompagner les survivant.e.s dans ce drame personnel, les travailleurs des médias ont le devoir moral d’approcher ces femmes et ces hommes dans les meilleures conditions possibles. Pour bien comprendre cette réalité, des expert.e.s provenant de milieux distincts, viendront tour à tour témoigner.
La diversité d’opinions et la liberté d’expression versus la vérité
En cette ère de la prolifération de la désinformation où la fragilité des démocraties est en jeu, une question fondamentale demeure, les journalistes doivent-ils prioriser la diversité d’opinions ou la vérité ? Le contexte de la pandémie a démontré l’importance du consensus scientifique. Toutefois, en tant que journalistes, devons-nous respecter les vérités établies ou devrions-nous remettre en question les informations données ? Quatre journalistes aguerris viennent débattre autour de cette question légitime et nécessaire en 2021.
Le contrôle de l’image et du message en temps de crise, une entrave aux professionnels de l’information ?
Nous venons de vivre la plus grande crise sanitaire des dernières décennies, cette situation historique a grandement déstabilisé le travail des journalistes. En effet, l’application des mesures sanitaires a été un frein majeur à l’accès à l’information. Réflexion sur le contrôle de l’image et du message par le gouvernement Legault et sur la responsabilité sociale des professionnels de l’information durant la pandémie de COVID-19.
Comment couvrir le complotisme ?
Depuis la pandémie, les théories du complot foisonnent de manière fulgurante sur le Web. Ces histoires et ces croyances parfois farfelues, rarement basées sur des faits, vont à l'encontre des valeurs profondes du journalisme. Cependant, de plus en plus de gens adhèrent à ces théories et les conséquences de ce mouvement sont loin d'être inoffensives. Alors, comment couvrir le complotisme ? Telle est la question ! Pour y répondre, nous regroupons autour d'une même table, Jean Balthazar et Hugo Meunier deux journalistes qui ont couvert les mouvements complotistes, Martin Geoffroy, directeur du CÉFIR et chercheur principal, puis Christine Grou, psychologue et présidente de l’Ordre des psychologues du Québec.
La relation entre les médias, la police et la justice
Fady Dagher, chef de police de Longueuil, Nicole Gibeault, juge à la retraire, Isabelle Richer, journaliste aux affaires judiciaires, et Denis Germain, photojournaliste vont échanger sur les contextes relationnels de ces différents corps de métier. Comment rétablir la relation entre les médias et la police ? Quels sont les enjeux avec les médias et la justice ? Un panel qui réunit des professionnels du milieu médiatique, judiciaire et du corps policier, vous ne voulez certainement pas manquer ça.
Atelier-conversation sur les fixeurs afghans par le Fonds québécois en journalisme international (FQJI)
Réaliser un reportage à l’étranger en temps de guerre est tout un défi pour les journalistes. Ceux-ci peuvent néanmoins compter sur l’aide des fixeurs. Mais qui sont ces fixeurs ? Quels sont les dangers auxquels ils font face et quelle est la responsabilité morale des journalistes à leur égard ? Trois journalistes ayant œuvré à l’internationale, Michèle Ouimet, Fabrice de Pierrebourg et Laura-Julie Perreault nous informent sur cette réalité méconnue.
L'équipe de la FPJQ tient à remercier la graphiste Sandra Gilbert et le comité organisateur du congrès 2021 :
Annabelle Blais, journaliste au Journal de Montréal
Martine Desjardins, directrice générale FPJQ
Valérie Gendron, responsable logistique et communication FPJQ
Antoine Lacroix, journaliste au Journal de Montréal
Jean-Benoît Nadeau, journaliste, chroniqueur et éditorialiste à L'actualité
Stéphane Villeneuve, directeur général adjoint FPJQ
Les pauses-café virtuelles sont une gracieuseté de GlobeNewswire.
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