Le 11 mai 2021
De 19h à 21h
À peu près inconnu au Québec il y a deux ans, le journalisme de solutions fait jaser depuis quelques mois. Nous vous proposons une formation sur mesure pour les journalistes curieux de s’y frotter et les gestionnaires qui se demandent si cette approche est adaptée à leur média.
Antithèse de « if it bleeds, it leads », le journalisme de solutions met de l’avant les réponses concrètes et éprouvées à un enjeu social. Il se tient pourtant loin de la « bonne nouvelle », du portrait d’un sauveur, du remède miracle ou du « héropreneur ». Le récit journalistique porte sur le comment plutôt que le sur le qui.
Dans la dernière année, le magazine Nouveau Projet et sa rédactrice en chef adjointe Véronique Chagnon, la professeure Amélie Daoust-Boisvert, du département de journalisme de l’Université Concordia, et la journaliste indépendante Diane Bérard ont démarré un projet-laboratoire en journalisme de solutions. Dans cet atelier, elles combineront leurs regards d’éditrice, de journaliste et de chercheuse pour partager leur expérience. À quoi ça sert ? C’est pour qui ? Comment on fait ?
Le journalisme de solutions a ses partisans au New York Times, mais aussi chez des médias locaux qui y voient un moyen de tisser des liens avec leur public. Au Canada, le pionnier, The Tyee, a fait boule de neige et la pratique prend de l’ampleur. La journaliste Diane Bérard le pratique depuis plusieurs années déjà. Elle collabore d’ailleurs au contenu de l’émission L’avenir nous appartient, diffusée Télé-Québec, qui embrasse cette approche.
Nous proposons un atelier de deux heures incluant une portion pratique :