Prix Judith-Jasmin 2022

Prix Judith-Jasmin 2022

 

La période de mise en candidatures est désormais terminée

Les inscriptions pour l'édition 2022 du Prix Judith-Jasmin sont ouvertes du jeudi 13 avril au lundi 15 mai 2023.

Merci de bien lire les conditions de participation et la procédure avant de déposer une candidature.

Notez que l'intégralité des oeuvres journalistiques doit être déposée dans le formulaire de candidature. Si vous fournissez uniquement le lien URL d'un média qui a publié l'oeuvre, sans joindre le fichier (texte, audio, vidéo ...), la candidature ne sera pas acceptée.

Un courriel de confirmation vous sera envoyé quelques minutes après la fin de la procédure d'inscription.

Découvrez les lauréats et lauréates de l'édition 2021.

La FPJQ annonce l’ouverture de la période de mise en candidature pour le prix Judith-Jasmin 2022, le prix des meilleures oeuvres journalistiques de l’année au Québec.

Un prix de 500$ est attribué dans chacune des 10 catégories et un Grand prix de 2 000$ couronne la meilleure œuvre, toutes catégories confondues.

Les catégories sont :

Affaires et Économie

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique à caractère économique, que ce soit des portraits d'entrepreneurs ou d'entreprises, des actualités économiques, des analyses financières sur des sujets comme les finances personnelles, l’immobilier, les nouvelles technologies, la croissance économique, etc. On peut retrouver dans cette catégorie toute nouvelle traitant d’autres sujets si elles sont présentées sous un angle économique.

Arts et Culture

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique qui fait état de l’actualité culturelle, comptes rendus de spectacles, d’expositions, etc., et ce, dans tous les domaines artistiques, les portraits d’artistes, ainsi que les reportages de service, qui s’adressent aux consommateurs et qui traitent de gastronomie, de mode, d’architecture, de design, de voyage, de tourisme, etc.

Enquête

Cette catégorie comprend tout reportage considéré comme un dossier de fond, qui a nécessité des recherches approfondies, sur une longue période et qui fait appel à plusieurs sources. L’enquête est un genre journalistique qui vise généralement à révéler à la population des réalités cachées d’intérêt public. L’enquête exige parfois l’utilisation de moyens clandestins.

Faits divers et affaires criminelles

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique rapportant un fait divers, les comptes rendus des affaires judiciaires, lors de procès ou autrement, des entrevues ou portraits de magistrats, de policiers, d’avocats, de victimes ou de criminels, etc.

Grand reportage

Cette catégorie comprend tout reportage de grande envergure, au pays ou à l’étranger. Le grand reportage est un genre journalistique qui permet de mettre en évidence le travail de terrain qui mène à la découverte de faits de société qui échappent au flot quotidien des nouvelles ou des crises qui font l’événement.

Local et Régional

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique produite par un média local ou régional. L’œuvre journalistique devra obligatoirement couvrir un enjeu spécifique à la localité ou à la région.

Opinion

Cette catégorie comprend les éditoriaux, les chroniques, les billets, les commentaires, les analyses et les caricatures.

Politique et Enjeux de société

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique qui traite de politique municipale, provinciale, fédérale, ou internationale, de couverture électorale, de débats, des entrevues ou portraits de politiciens ou de hauts fonctionnaires, de même que la couverture des décisions politiques, et leur impact sur la population ainsi que de toute nouvelle qui se rapporte aux grandes questions et tendances sociales, par exemple l’aide médicale à mourir, l’immigration et les revendications des différents groupes de pression.

Sciences et Environnement

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique traitant de tous les aspects de la science au sens large et de toute nouvelle qui se rapporte à l’environnement.

Sports

Cette catégorie comprend toute œuvre journalistique relatant les nouvelles sportives, des portraits d’athlète ou d’équipes, des comptes rendus ou analyses de match, que ce soit concernant le sport amateur ou professionnel.

Grand prix
Le Grand Prix récompense LE reportage de l’année au Québec. C’est celui qui a marqué les esprits, alimenté les conversations et fait bouger les choses, que ce soit dans une petite communauté, dans l’ensemble de la province, du pays, ou sur la scène internationale.

Conditions de participation :

  • Être membre de la FPJQ. Toutes les personnes dont le nom figure sur le formulaire de mise en candidature doivent être membres. Devenir membre.
  • Vous pouvez déposer un maximum de six candidatures, dans les catégories de votre choix, incluant les œuvres conjointes signées par plusieurs journalistes.
  • Un même reportage ne peut être soumis dans plusieurs catégories.
  • L’œuvre soumise doit avoir été publiée ou diffusée entre le 1er janvier 2022 et le 31 mars 2023.
  • Une œuvre signée par plusieurs journalistes est acceptable dans la mesure où on ne peut dissocier les contributions de chacun. Les candidatures conjointes doivent être incluses dans le maximum de six candidatures déposées.
  • L’œuvre doit être soumise par son auteur ou par la direction de l’information du média qui l’a publiée ou diffusée.
  • Si un reportage est présenté comme une enquête journalistique, il devra obligatoirement être déposé dans cette catégorie, même si le sujet traite, par exemple, d'environnement.
  • Un reportage pourra être changé de catégorie par les membres du comité des prix et bourses et/ou du préjury, s'ils le jugent approprié.
  • Une série peut être considérée comme une seule œuvre. Le terme « série » désigne une œuvre journalistique sur un même sujet qu’on fait paraître en plusieurs tranches. Ce n’est pas le suivi d’un événement. Il s’agit d’une idée de reportage qui sera explorée sous quelques angles précis déterminés à l'avance. Un journaliste qui ferait une série de portraits ne peut soumettre tous ses articles, une saison de podcast n’est pas une seule oeuvre et la COVID-19 ne peut être considérée comme un seul sujet. Nous vous demandons de soumettre un texte principal, celui sur lequel vous serez évalué. Dans la lettre de présentation, vous pourrez expliquer le contexte ou le concept dans lequel l’œuvre s’inscrit. Vous pouvez ajouter les hyperliens pour les autres articles en complément au besoin.
  • Un membre du conseil d'administration de la FPJQ n'est pas autorisé à poser sa candidature.

Procédure :

Remplir le formulaire d’inscription (connexion préalable avec votre profil membre pour y accéder) (La période de mise en candidatures est désormais terminée)

Joindre chaque texte au formulaire d’inscription dans la catégorie appropriée (pour les documents plus lourds, par exemple, les grands reportages ou des baladodiffusions, joindre au formulaire d'inscription l'adresse URL d'un lien WeTransfer ou Dropbox avec les reportages soumis).

L'intégralité des oeuvres journalistiques doit être déposée dans le formulaire de candidature. Si vous fournissez uniquement le lien URL d'un média qui a publié l'oeuvre, sans joindre le fichier (texte, audio, vidéo ...), la candidature ne sera pas acceptée.

Si pour des raisons techniques vous ne pouvez déposer le fichier avec le formulaire d'inscription, merci de joindre l'adresse URL d'un lien WeTransfer ou Dropbox incluant toutes les œuvres soumises. Certaines exceptions pourront être acceptées pour des dossiers audios ou vidéos volumineux. Dans ce cas, un lien URL sera permis, mais l'oeuvre devra être accessible gratuitement en ligne.

Produire une note d’au plus 25 lignes expliquant ce qui fait la valeur de l’œuvre

Coût de participation : 35$  pour chacune des candidatures déposées

Date limite : lundi 15 mai 2023

Les candidatures retardataires ne seront pas considérées.

Les juges sont invités à tenir compte des éléments suivants :

  • L'intérêt public et la pertinence du reportage
  • L'impact de l'œuvre sur la société et les possibles changements qu'elle a permis
  • L'originalité et caractère inédit du sujet
  • Le degré de difficulté de la recherche, ainsi que la diversité des sources citées dans le reportage, via les personnes interviewées ou les documents utilisés.
  • La fiabilité des sources au cœur du reportage.
  • Le risque lié à la publication et la réalisation du reportage
  • La qualité de l'écriture et sa structure narrative
  • Les ressources utilisées par le journaliste ou son média pour la production du reportage
  • La clarté de l'œuvre
  • Mise en valeur du contenu par le graphisme, les images, photos, vidéos, extraits sonores ou tableaux de données

 

Qui était Judith Jasmin

Judith Jasmin est la première femme grand reporter au Québec.

Judith Jasmin a entrepris sa carrière en information au Service international de Radio-Canada vers la fin des années 40. C’est là qu’elle rencontre René Lévesque avec qui elle animera, notamment, l’émission radiophonique Carrefour. En 1953, elle entre au Service des nouvelles télé et se distingue dans des émissions telles que Reportage et Conférence de presse

En 1966, elle est nommée correspondante de Radio-Canada aux Nations Unies, puis à Washington. Elle rentre à Montréal en 1970 où elle poursuit son travail de reporter aux nouvelles puis aux affaires publiques. La maladie l’emportera en 1972.

Après son décès, Solange Chaput-Rolland, présidente du Cercle des femmes journalistes, décide de créer un prix à sa mémoire. Pour sa première année, en 1975, le concours s’adresse aux journalistes francophones du Québec et de la région d’Ottawa. Et comme le premier concours se tient en 1975, Année Internationale de la Femme, exceptionnellement, seules les femmes journalistes y sont admissibles.

En 1993, la Fondation du Cercle des femmes journalistes a cédé l'organisation du prix à la FPJQ.

Le prix Judith-Jasmin honore les meilleures œuvres journalistiques de l’année.

Gagnants du prix Judith-Jasmin - 2009

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec a dévoilé lors de son congrès annuel aujourd’hui à Québec les lauréats du prestigieux prix Judith-Jasmin. Ce prix honore les meilleures oeuvres journalistiques de l’année au Québec, tous médias confondus.

Récipiendaires 2009

 

Grand prix Judith-Jasmin

Frédéric Zalac et au réalisateur Alex Shprintsen pour leur reportage intitulé « Taser : essai-choc » diffusé à l’émission Enquête de Radio-Canada.

 

Catégorie Enquête

Sue Montgomery de la Gazette pour son reportage «Brothers Stand Accused».

 

Catégorie Grand reportage

Katia Gagnon de La Presse pour son reportage «Grandir à Montréal Nord».

 

Catégorie Nouvelles – médias locaux et régionaux

Nancy Beaulieu de La Voix de l’Est pour sa nouvelle «De longues minutes d’angoisse».

 

Catégorie Opinion

Yves Boisvert de La Presse pour sa chronique «Je n’irai pas» à propos du film sur le drame de Polytechnique.

 

Catégorie Journalisme de service

Esther Normand et Claudine Blais, pour leur reportage «Enviromondiale» diffusé à Radio-Canada.

 

Catégorie Portrait ou entrevue

Maxime Bergeron de La Presse pour son portrait «Qui est Michael Sabia?»

 

Catégorie Nouvelles – médias nationaux

Normand Grondin et Emmanuel Marchand pour leur reportage «Cancer du sein: des tests erronés au Québec aussi» diffusé à Radio-Canada.

 

Prix Hommage

Le Prix Hommage est remis à Gilles Gariépy.

 

Brève présentation du récipiendaire du Prix Hommage

Gilles Gariépy occupe une place unique dans l’histoire contemporaine du journalisme au Québec. Il a, pendant quatre décennies, connu une solide carrière comme reporter et chroniqueur dans la presse écrite, et de cadre dans la presse électronique. Son apport au journalisme québécois a toutefois largement dépassé la seule pratique du métier: Gilles Gariépy a en effet contribué plus que tout autre à façonner l’organisme professionnel qui – deux générations plus tard – nous unit encore et nous réunit ici ce soir (lors de la remise du prix). Gilles a été, en 1969, le président-fondateur de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec. Son travail de construction avait commencé bien avant, pendant ces années de cogitation, de discussions et de débats qui ont mené à la transformation de l’Union canadienne des journalistes de langue française (UCJLF) en FPJQ. Il a notamment animé la fameuse tournée des régions du Québec qui a permis de faire passer le nombre de membres de quelques douzaines sous l’UCJLF à plusieurs centaines de journalistes dès la fondation de la FPJQ, grâce en particulier à un modus vivendi négocié avec les syndicats. Il faut dire qu’en matière d’organisation, Gilles s’était déjà fait la main quelques années auparavant. C’est en effet sous son impulsion qu’est née ce qui devait devenir la Presse étudiante nationale – qui, comme la FPJQ, a aussi franchi l’épreuve du temps. Il s’agissait de la première association indépendante de journaux étudiants, qui a remplacé «Les Escholiers Griffonneurs», un précurseur contrôlé par la direction des collèges classiques. Dans les deux cas, indéniablement, c’est un esprit analytique hors du commun et son approche toujours rationnelle qui lui ont permis de mener à terme ces projets novateurs. Ce qui ressort aussi, c’est la vision à long terme de Gilles, qui l’a toujours amené à inscrire le changement dans la continuité. Au plan de sa carrière professionnelle, mêmes constats. Et c’est sans surprise, que son principal champ d’intérêt dès son entrée dans le métier a été le secteur de l’éducation, si vital pour notre avenir collectif et pour un monde alors en pleine mutation et restructuration. Dans les années 60, Gilles a exercé son métier au Maclean’s français (l’ancêtre de L’Actualité), au Devoir et à La Presse. En 1973, il passe à la télé de Radio-Canada, d’abord comme rédacteur en chef des émissions d’affaires publiques Télémag et Le 60, puis à la radio de la SRC, comme cadre des émissions d’information, deux postes qui lui ont permis encore une fois de s’occuper du long terme. Car, pendant ses 17 années comme cadre, ce qui l’a le plus motivé dans ses fonctions, c’est de pouvoir embaucher et former de jeunes recrues. En Gilles Gariépy, nous rendons donc hommage ce soir à un des nôtres qui s’est taillé une place à part, une niche bien à lui, dans notre petit univers journalistique de la seconde moitié du XXe siècle.

 

 

Hommage à Claude Robillard

La FPJQ a souligné les 20 ans de carrière de Claude Robillard au poste de secrétaire général, lors de son congrès 2009.

 

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