Prises de position de la FPJQ

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle intervient chaque fois que la liberté de presse est menacée. Elle fait entendre la voix des journalistes partout où c’est nécessaire, dans les commissions parlementaires, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans les conseils municipaux, auprès des juges, de la police et des organismes publics dont les politiques de communication entravent le travail des journalistes.

« La FPJQ s’est battue pour la liberté de la presse. Elle est derrière nous tous les jours. Et elle doit le demeurer. C’est pour ça que j’ai ma carte. »

Antoine Trépanier

Journaliste à Radio-Canada Ottawa/Gatineau, arrêté le 13 mars 2018 pour harcèlement criminel alors qu'il tentait d’obtenir une entrevue avec une intervenante.


Voici les prises de position de la FPJQ.

La FPJQ prend acte des mesures budgétaires et s’inquiète de la survie des médias

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Montréal, Québec — 2024/03/13  Au lendemain du dépôt du budget 2024 par le ministre des Finances, Éric Girard, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) accueille favorablement les mesures prises par le gouvernement en vue de soutenir les médias. Face à une crise sans précédent, ces initiatives sont essentielles pour assurer la vitalité et la diversité de l’information au Québec et ainsi éviter les déserts médiatiques. 

Photo : Assemblée nationale - image tirée de la vidéo

Cependant, la FPJQ est préoccupée par l’exclusion des radios et télévisions des programmes de crédits d’impôts. Cela crée une iniquité entre les journalistes œuvrant à l’écrit et les journalistes à la radio ou la télévision, qui effectuent un travail tout aussi essentiel, particulièrement dans les régions où ils sont seuls à relayer l’information aux citoyens. 

La FPJQ invite d’ailleurs le gouvernement du Québec à faire preuve d’exemplarité dans ses politiques d’achats publicitaires afin de soutenir les médias d’ici. Alors que plusieurs médias luttent pour leur survie, chaque dollar compte pour assurer la continuité d’une couverture journalistique dans plusieurs régions du Québec. 

« La crise des médias est un enjeu de société, ce n’est pas seulement l’affaire des entreprises de presse et des journalistes. Au-delà des programmes d’aide qui sont essentiels, il faut se rappeler que notre objectif commun est de maintenir nos médias qui sont au cœur de notre identité, notamment culturelle », signale le président de la FPJQ, Éric-Pierre Champagne. 

Rappelons par ailleurs que le nombre de journalistes a diminué de 23% au pays entre 2010 et 2020. Pendant ce temps, le nombre de professionnels en publicité, en marketing et en relations publiques a explosé de 345 % au cours des 25 dernières années, selon l’Institut de la statistique du Québec. Pour chaque journaliste en fonction aujourd’hui au Québec, on dénombre 10 professionnels en communication et marketing. 

« Dans un monde de plus en plus complexe et polarisé, nous avons plus que jamais besoin de journalistes professionnels pour décortiquer les enjeux de société auxquels nous sommes confrontés », rappelle M. Champagne. 

La FPJQ salue également l’investissement supplémentaire de Québec pour assurer le fonctionnement du Conseil de presse du Québec. L’autorégulation de la profession et l’indépendance des journalistes sont mieux défendus lorsque le Conseil de presse bénéficie de sommes adéquates pour atteindre ses objectifs, appliquer le guide déontologique et répondre aux plaintes de la population.  

Pour entrevue :  

Éric-Pierre Champagne, président 

echampagne@lapresse.ca 

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