Les modalités du programme d'aide financière restent toutefois à être déterminées et la FPJQ espère être consultée sur la question cruciale du statut de journalisme professionnel, Ottawa ayant l'intention de mettre sur pied un groupe indépendant de journalistes afin de définir ce statut et de déterminer les critères d'admissibilité à ce nouveau crédit d'impôt.
La Fédération considère qu'il était temps qu'Ottawa réagisse devant la crise que traversent les médias partout au pays, alors que pas une semaine ne passe sans que des journaux ne ferment leurs portes. La FPJQ profite de l'occasion pour rappeler au gouvernement qu'il faut s'attaquer à la racine du problème et exiger des géants du Web, diffuseurs de contenu journalistique, qu'ils versent des redevances à ceux qui produisent ce contenu.
La FPJQ invite par ailleurs le gouvernement à réduire ses propres investissements publicitaires sur des plateformes comme Google et Facebook, qui ne paient aucun impôt au Canada et qui sont responsables de la détresse économique des journaux, dont les revenus publicitaires ont migré vers ces plateformes.