Prix Judith-Jasmin

Édition 2019

Les lauréats du prix Judith-Jasmin 2019 ont été annoncés le dimanche 3 mai, à l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse.
Découvrez les lauréats 2019 en bas de la page.
 

Découvrez les finalistes 2019
 

- Valeur du prix Judith-Jasmin, pour toutes les catégories : 500$.
- Valeur du Grand prix : 2 000$.
 

Catégories

  • Meilleur reportage, catégorie « Affaires et économie » 
  • Meilleur reportage, catégorie « Arts & culture et Art de vivre » 
  • Meilleur reportage, catégorie « Enquête » 
  • Meilleur Grand reportage 
  • Meilleur reportage, catégorie « Justice et faits divers » 
  • Meilleur reportage, catégorie « Médias locaux et régionaux, format court » 
  • Meilleur reportage, catégorie « Médias locaux et régionaux, format long » 
  • Meilleur texte d’opinion 
  • Meilleur reportage, catégorie « Politique » 
  • Meilleur reportage, catégorie « Sciences & environnement 
  • Meilleur reportage, catégorie « Société » 
  • Meilleur reportage, catégorie « Sports » 
  • Grand Prix du jury * 

*Le président du Grand Jury choisit le lauréat du Grand prix parmi les reportages soumis. Un lauréat peut remporter un prix dans une catégorie, en plus du Grand prix. 


Grille d'évaluation.


Le masculin n'est employé que pour simplifier le texte.

Judith Jasmin est la première femme grand reporter au Québec.

Judith Jasmin a entrepris sa carrière en information au Service international de Radio-Canada vers la fin des années 40. C’est là qu’elle rencontre René Lévesque avec qui elle animera, notamment, l’émission radiophonique Carrefour. En 1953, elle entre au Service des nouvelles télé et se distingue dans des émissions telles que Reportage et Conférence de presse

En 1966, elle est nommée correspondante de Radio-Canada aux Nations Unies, puis à Washington. Elle rentre à Montréal en 1970 où elle poursuit son travail de reporter aux nouvelles puis aux affaires publiques. La maladie l’emportera en 1972.

Après son décès, Solange Chaput-Rolland, présidente du Cercle des femmes journalistes, décide de créer un prix à sa mémoire. Pour sa première année, en 1975, le concours s’adresse aux journalistes francophones du Québec et de la région d’Ottawa. Et comme le premier concours se tient en 1975, Année Internationale de la Femme, exceptionnellement, seules les femmes journalistes y sont admissibles.

En 1993, la Fondation du Cercle des femmes journalistes a cédé l'organisation du prix à la FPJQ.

Le prix Judith-Jasmin honore les meilleures œuvres journalistiques de l’année.

Gagnants du prix Judith-Jasmin - 2012

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec a dévoilé lors de son congrès annuel aujourd’hui à Québec les lauréats du prestigieux prix Judith-Jasmin. Ce prix honore les meilleures oeuvres journalistiques de l’année au Québec, tous médias confondus.

Récipiendaires 2012

 

Grand prix Judith-Jasmin

Le Grand prix Judith-Jasmin est attribué à Josée Dupuis et Pier Gagné pour leur reportage «Le côté noir de l’or blanc» diffusé à l’émission Enquête de Radio-Canada.

 

Enquête

Dans la catégorie Enquête, le prix Judith-Jasmin est attribué à Marie-Maude Denis et Sonia Desmarais pour leur reportage «Anguille sous roche» diffusé à l’émission Enquête de Radio-Canada.

 

Grand reportage

Dans la catégorie Grand reportage, le prix Judith-Jasmin est attribué à Pasquale Turbide et Catherine Varga pour leur reportage «Ils étaient Six», diffusé à Radio-Canada.

 

Opinion

Dans la catégorie Opinion, le prix Judith-Jasmin est remis à Marie-Andrée Chouinard pour l’éditorial collectif «Abus de pouvoir» publié dans Le Devoir et cosigné par Jean-Robert Sansfaçon, Josée Boileau, Bernard Descôteaux et Serge Truffaut.

 

Nouvelles – Médias nationaux

Dans la catégorie Nouvelles – Médias nationaux, le prix Judith-Jasmin est attribué à Anne Panasuk et Luc Tremblay pour leur reportage «Plan Nord: le Sud empoche» diffusé à Radio-Canada.

 

Nouvelles – médias locaux et régionaux

Dans la catégorie Nouvelles – médias locaux et régionaux, le prix Judith-Jasmin est attribué à Maude Montembeault de Radio-Canada Mauricie pour son reportage «Départs en série».

 

Journalisme de service

Dans la catégorie Journalisme de service, le prix Judith-Jasmin est attribué à Stéphanie Grammond pour son reportage «La face cachée du divorce» publié par La Presse.

 

Entrevue et portrait

Dans la catégorie Entrevue et portrait, le prix Judith-Jasmin est attribué à Noémi Mercier pour son portrait «L’étoffe d’un premier ministre» publié dans L’actualité.

 

Prix Hommage

Un jury formé d’anciens présidents et présidentes de la FPJQ vient d’attribuer le prix Judith-Jasmin Hommage à Claude St-Laurent. Le prix Hommage souligne la carrière exceptionnelle d’un journaliste québécois.

 

Brève présentation du récipiendaire du Prix Hommage

Pour le jury, Claude St-Laurent a consacré sa vie à l’information.

D’abord journaliste en presse écrite en province, ensuite à Québec puis à Montréal, c’est à titre de cadre à La Presse au début des années 70 qu’il a fait sa marque sur le journalisme francophone au Canada français.

La Presse s’est modernisée comme peu d’entreprises ont su le faire durant les années 70. Il fut à l’origine de l’expansion de sa couverture politique et internationale. C’est d’ailleurs grâce à son initiative si La Presse fut le premier quotidien francophone au Canada à ouvrir un poste de correspondant à Washington.

De La Presse, Claude St-Laurent est passé à la direction de la salle des nouvelles télévision de Radio-Canada où de 1982 à 2003, il bâtira la plus grande entreprise de presse francophone au Canada. Il a d’abord modernisé les méthodes de travail des journalistes en télévision, créant de nouveaux rendez-vous en information le matin et le midi puis en transformant complètement le bulletin de fin d’après-midi, le Montréal Ce soir.

C’est du reste à cause de ces transformations profondes qu’en 1990, Claude St-Laurent accède à la direction générale des programmes d’information. Il entreprendra dès son arrivée en poste la transformation de l’émission Le Point pour en faire après le Téléjournal un rendez-vous incontournable d’approfondissement de l’actualité d’ici et d’ailleurs.

En parallèle, il met en branle la création de nouvelles émissions en affaires publiques, La Facture, L’Épicerie, Justice, 5/5 et la modernisation d’anciens rendez-vous tels la Semaine Verte ou Second Regard. Mais toutes ces actions ne donnaient qu’un avant-goût de la plus grande réforme qu’il allait lancer, la création du Réseau de  l’information,  le RDI.

Au début des années 90, peu de Canadiens francophones estimaient possible la mise sur pied d’un réseau d’information continue, 24 heures sur 24, 365 jours par année. Si un tel réseau existait au Canada anglais, d’aucuns croyaient que le réseau français n’en avait ni les ressources non plus que les effectifs. Claude St-Laurent entreprit dès la fin de 1992 la construction du RDI avec une poignée de collaborateurs. Deux ans plus tard le RDI voyait le jour et ce fut un succès instantané fracassant les prévisions d’auditoires partout au Canada.

 

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