Depuis 1969, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec défend la liberté de la presse et le droit public à l’information.
La FPJQ relance le prix de la Noirceur. Créé en 2009, il avait été fort populaire à l’époque, mais n’avait duré que deux ans. Ce prix a pour but de « mettre en lumière » le manque de transparence d'un organisme public, ou sa réticence à collaborer avec les médias.
Dix ans plus tard, dans un contexte de crise important et à une époque où les obstructions au travail journalistique venant des organismes publics se multiplient, la FPJQ a jugé opportun de le remettre sur le devant de la scène.
Nous vous invitons donc à soumettre la candidature d’organismes publics ou gouvernementaux ou d’organismes d’état (ministères, municipalités, commissions scolaires, etc...) avec qui vous auriez eu maille à partir au cours de l’année.
Critères d’admissibilités
Pour être admissibles, les candidatures doivent traiter d’un ou de plusieurs « délits » commis après le 15 octobre 2018 par un organisme public ou parapublic.
Critères d’évaluation du jury
Le conseil d’administration de la FPJQ aura la fonction de jury et évaluera les candidatures selon les critères suivants :
La FPJQ a remis le Prix de la noirceur au Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ), pour le licenciement du lanceur d'alerte Louis Robert en janvier dernier.
Les membres du Conseil d'administration de la FPJQ qui ont décerné ce prix ont considéré que le MAPAQ avait eu un impact négatif sur la population en sévissant contre l'agronome qui avait dénoncé l'ingérence de l'industrie des pesticides dans la recherche, au sein d'un organisme de recherche sur les grains. À la suite de ce congédiement, la FPJQ avait demandé au gouvernement d'amender la Loi facilitant la divulgation d'actes répréhensibles dans les organismes publics.
La FPQJ a relancé cette année le Prix de la noirceur, créé en 2009 et abandonné deux ans plus tard. Ce prix a pour but de souligner le manque de transparence d'un organisme public, ou sa réticence à collaborer avec les médias. Il a été décerné dans le cadre du congrès annuel de la FPJQ qui se déroulait à Saint-Sauveur.
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